Pour près d’un Canadien sur cinq, l’arrivée du temps froid et des journées plus courtes sont inhérentes à la «dépression saisonnière» qui leur occasionne une grande diminution d’énergie et un sentiment de déprime.
La déprime saisonnière n’a rien à voir avec le fait d’aimer ou non l’automne et l’hiver. Elle est une véritable carence lumineuse qui a un impact direct sur la chimie du cerveau. Le rayon lumineux capté par l’œil sera transformé en influx électrique qui envoie un message au cerveau afin de moduler la sécrétion des neurotransmetteurs, véritables messagers chimiques responsables entre autres des cycles «d’éveil» et de «sommeil» de notre corps.
L’indice de luminosité passe dramatiquement de 100 000 lux pendant une belle journée d’été à aussi peu que 2 000 lux pour une journée sombre d’hiver. Une énorme différence qui affecte l’équilibre de nos neurotransmetteurs comme la sérotonine, qui influe sur notre sentiment de bien-être !
La luminothérapie, qui utilise la lumière blanche de 10 000 lux, s’avère un des seuls traitements efficaces et confirmés par les études scientifiques avec un taux de réussite allant jusqu’à 85 %, ce qui est comparable aux antidépresseurs (dans le traitement de la dépression saisonnière seulement). Habituellement, en quelques jours, il est possible de ressentir une nette amélioration des symptômes avec une exposition aussi minime que 30 minutes par jour.
Sur le marché, les lampes de luminothérapie qui utilisent la lumière bleue font leur apparition et promettent des résultats plus rapides avec un temps d’exposition plus court.
Toutefois, les études réalisées sur les bienfaits de la luminothérapie ont utilisé majoritairement la lumière blanche. En ce moment, il est alors difficile d’émettre une opinion valable sur les bienfaits de la lumière bleue pour combattre la dépression saisonnière.
Bonne santé!